(français ci-dessous) ↧
Japanese Zero Fighter Planes
chasseurs Zéros japonais
We left the A.D.S. and having gone several miles, we passed Repulse Bay Hotel and arrived at the turnoff for Victoria. The road led to Wan Chai Gap and soldiers at the turnoff told us that the Japs had control of the Gap. Bickley suggested an alternate route through Aberdeen, Without delay, we were on our way.
The road became very winding, and ran along the side of very hilly terrain, with a drop of several hundred feet on my left. Without warning, as we came around a wide curve in the road, the windshield shattered as bullets hit the ambulance! The road followed the mountain in a long curve, and I drove through the machine-gun fire until I reached the shelter of the hillside, hidden from the Jap gunfire.
Subconsciously, I had noticed the side of the road, next to the hill, was littered with a large number of burnt vehicles. I had driven between the wreckage, into a space as close to the hill as possible. About fifty feet ahead, the center of the road was blocked with a circular sandbag enclosure large enough for the two soldiers who occupied it. One looked to be a Winnipeg Grenadier, the other a Hong Kong Volunteer.
Bickley was moaning and had his hands over his bleeding face, blood running down on his uniform. I tore open a shell dressing, carried in a canvas bag on the seat between us. Lowering his hands, I applied it over his eyes, winding the tape around his head. I pushed him into the corner, and told him to stay there until I could assess our situation. I noticed that I was bleeding from my forehead and right hand. Ignoring this, I opened the door and went around to the rear of the ambulance.
As I opened the doors, the Senior N.C.O. wanted to fight the Japs! I told him as we did not carry arms in the ambulance, it was impossible to do so, and as I was responsible for everyone in the ambulance, he was to get in and stay there and I would see about getting us out (the chances looked pretty slim!). I pushed him in and closed the doors, which could only be opened from the outside.
I called out to the two soldiers, who were at the time firing up the hill, asking if it was possible to go through to Victoria. One of them answered that it was not, as the Japs had control of the road and surrounding area. Just then, the other soldier was shot and collapsed!
The space I had to turn the ambulance around was very small and really required someone with more driving experience than I had. However, this was do or die and after shunting back and forth several times, I managed to turn the vehicle around without ending up in the ravine! Accelerating as fast as I dared, I manoeuvred the curve for the second time under fire from the Japs on the hill above. Miraculously, we were not hit again and managed to return to the A.D.S at Tai Tam Gap without further incident.
Sadly, Bickley lost sight in both his eyes. Several of the other casualties were wounded again. My wounds were superficial, although my hand took months to heal because of infection.
The Japs were closing in on Tai Tam Gap and we evacuated the A.D.S. to St. Stephen College (Hospital) near Repulse Bay. A massacre of several staff, Nursing Sisters, and wounded patients took place at St. Stephen after we were taken prisoner of war on December 25, 1941."
Babin : « Le 19 décembre j'étais cantonné au poste de secours avancé du passage de Tai Tam. Le personnel à l'ADS était un mélange de Canadiens, de Britanniques et de Hong Kong Volunteers. Les Japonais avaient débarqué à Lye Mun et, après le combat, nous avions plusieurs blessés à faire évacuer au Bowen Road Hospital à Victoria ce matin-là. L'ambulance avait été convertie pour accommoder cinq brancards : deux de chaque côté et un au milieu. Quatre des blessés, des cas nécéssitant des brancards, et un autre, un sous-officier sénior jugé blessé ambulant, furent installés dans l'ambulance. Puisque les Canadiens avaient été à Hong Kong si peu de temps, nous connaissions mal les routes de l'île. Donc, un guide m'a été affecté. C'était un soldat britannique du RAMC appelé Bickley.
Nous quittâmes l'ADS et après plusieurs milles, nous passâmes le Repulse Bay Hotel et sommes arrivés au virage de Victoria. La route menait au passage de Wan Chai et les soldats au virage nous ont dit que les Japonais contrôlaient le passage. Bickley suggéra une route alternative passant par Aberdeen. Sans plus tarder, nous sommes partis.
La route est devenue très sinueuse et longeait un terrain très montagneux, avec une falaise de plusieurs centaines de pieds à ma gauche. Sans avertissement, alors que nous naviguions un grand virage, le pare-brise a éclaté en morceaux lorsque des balles ont frappé l'ambulance ! La route suivait la montagne en un long virage et j'ai conduit sous une volée de balles de mitrailleuse jusqu'à ce que j'arrive à l'abri qu'offrait le flanc de la colline, caché des balles des Japonais.
Subconsciemment, j'avais remarqué que le bord de la route, à côté de la colline, était jonché d'un grand nombre de véhicules brûlés. J'avais conduit entre les tas de ferraille, dans un espace le plus près possible de la colline. Environ cinquante pieds plus loin, le milieu de la route était bloqué par une enclave circulaire de sacs de sable juste assez grande pour les deux soldats qui l'occupaient. Un d'eux avait l'air d'un Winnipeg Grenadier, l'autre d'un Hong Kong Volunteer.
Bickley gémissait et se tenait les mains sur son visage saignant. Le sang dégoulinait sur son uniforme. J'ai ouvert un pansement d'urgence à la hâte. On les gardait dans un sac de canevas sur le siège entre nous. Je lui ai baissé les mains et appliqué le pansement sur les yeux, en lui roulant le bandeau autour de la tête. Je l'ai poussé dans le coin et je lui ai dit de rester là jusqu'à ce que je puisse évaluer notre situation. J'ai remarqué alors que je saignais du front et de la main droite. Sans en tenir compte, j'ai ouvert la porte et je suis allé à l'arrière de l'ambulance.
Alors que j'ouvrais les portes, le sous-officier sénior voulait combattre les Japonais ! Je lui ai dit que puisque nous ne portions pas d'armes dans l'ambulance, cela était impossible, et puisque j'étais responsable de tout le monde à bord, il devait y entrer et y rester et je m'occuperais de nous sortir de là (la probabilité de cela paraissait assez négligeable !) Je l'ai poussé à l'intérieur du véhicule et j'en ai fermé les portes, qui ne pouvaient être ouvertes que de l'extérieur.
J'ai appelé les deux soldats, qui à ce moment-là tiraient vers le sommet de la côte, et je leur ai demandé si c'était possible de se rendre à Victoria. Un d'eux a répondu que non, puisque les Japonais contrôlaient la route et les environs. À ce moment précis, l'autre soldat s'est fait tirer dessus et s'est effondré !
Je disposais de très peu d'espace pour faire faire demi-tour à l'ambulance et il aurait fallu quelqu'un ayant bien davantage d'expérience de conduite que moi. Cependant, c'était une question de vie ou de mort et après avoir avancé et reculé en saccades à plusieurs reprises, j'ai réussi à faire demi-tour sans finir dans le ravin ! En accélérant le plus vite que je l'osais, j'ai manoeuvré le virage une deuxième fois sous les balles des Japonais sur la colline au-dessus de nous. Miraculeusement, nous n'avons pas été frappés de nouveau et avons réussi à nous rendre à l'ADS au passage de Tai Tam sans autre incident.
Malheureusement, Bickley perdit la vision dans les deux yeux. Plusieurs des blessés ont subi de nouvelles blessures. Mes propres blessures étaient superficielles, malgré que ma main ait pris des mois à guérir à cause d'une infection.
Les Japonais encerclaient le passage de Tai Tam et nous avons évacué l'ADS au St. Stephen College (Hospital) près de Repulse Bay. Un massacre de plusieurs membres du personnel, d'infirmières militaires et de patients blessés a eu lieu à St. Stephen après notre captivité à titre de prisonniers de guerre le 25 décembre 1941. »